Le rôle de l’Etat en matière culturelle
Le NPA revendique le droit à la culture et à l’art pour chacun et le droit pour les artistes de pouvoir vivre de leur art. Ceci signifie que l’accès à l’art et à la culture doit être garanti dans l’éducation donnée à tous, incluant la pratique d’activités artistiques, par la gratuité des musées, études artistiques et un statut des artistes qui les mette à l’abri de la précarité et du système marchand. Bien évidemment à court terme nous réclamons la suppression de la RGPP (révision générale des politiques publiques), et de la loi Hadopi.
Le statut des intermittents
Le dit statut des intermittents n’est pas un statut, c’est du chômage, de la précarité, dont profite largement le système marchand. Nous demandons dans l’immédiat l’abrogation de la loi de 2003 et à terme nous voulons un salaire universel pour tous y compris les artistes et techniciens du spectacle et de la culture en général. Est exprimée dans la réponse précédente notre position sur ce qu’on appelle le statut des intermittents, objet de la lettre au ministre de la Culture. Quant à prendre position sur le sujet dans l’hypothèse où nous serions au pouvoir, cela ne correspond pas à ce que souhaite le NPA. Nous ne voulons pas de ce pouvoir entre les mains de quelques uns, concentré et non démocratique, l’Etat doit être géré par le peuple et à son service. La culture n’est pas une spécificité française, son avenir est internationaliste et non marchand, les artistes et ceux qui travaillent autour d’eux ont un rôle social qu’ils doivent pouvoir jouer sans contrainte et en gagnant dignement leur vie. Nous ne pouvons pas séparer la réponse à cette question de la suivante,
Le soutien au développement culturel
La culture pour être réellement accessible à tous doit bénéficier d’un cadre public laissant à chacun sa liberté d’expression sans contrainte marchande. Aujourd’hui ce qui est gratuit est payé par la publicité, il n’y a donc pas de vraie liberté d’expression. Le capitalisme n’offre pas d’alternative ni de perspective aux artistes car dans ce cadre leur « production » est dévoyée par la recherche du profit.
