Qui, sur les 470 000 professionnels du spectacle, connaît Patrick Monnet ? Presque personne ! Et pourtant, il les a accompagnés pendant plus de 13 ans, au cours desquels il a travaillé aux ASSEDIC d’Annecy en tant que responsable opérationnel du CNCS (Centre National du Cinéma Spectacle).

Il y a appris à respecter et à comprendre les artistes et les techniciens, mais aussi les représentants syndicaux, les théâtres et les centres culturels. Il a été sur tous les fronts : les réunions ministérielles, celles avec les partenaires sociaux, mais aussi sur le terrain, arpentant la France à travers toutes les manifestations, les festivals, les colloques.

Comment rendre hommage à cet homme qui nous a consacré avec passion et conviction une partie de sa vie, et saluer la conscience qu’il a mise dans son travail ?

Ce rugbyman d’une stature imposante est un homme discret et juste, qui a œuvré dans l’intérêt de tous, attentif à corriger les dérives naturelles des interprétations juridiques de ses propres services comme celles de la profession – des employeurs comme des salariés.

Tout a une fin hélas, et Patrick Monnet a été nommé sous d’autres cieux. Est-il trop proche des acteurs culturels ? Connaît-il trop bien les coulisses des ASSEDIC (Pôle emploi) ? Certains le considèrent-ils comme un empêcheur de tourner en rond ? Toujours est-il qu’il part !

Nous lui souhaitons bonne chance et espérons que sa connaissance du dossier du cinéma, du spectacle vivant et audiovisuel ne nous manquera pas trop.

Monsieur Monnet, à bientôt…