Si notre lettre ouverte au ministre de la Culture parue dans le dernier numéro de Profession Spectacle a suscité de nombreuses réactions, rien ne nous est parvenu du ministère. Il est vrai que les responsables politiques sont très occupés en cette période de précampagne et que les affaires du pays devront attendre.

En cette période de restrictions économiques, il se pourrait bien que les professions du spectacle et de l’audiovisuel soient les premières exposées, pour ne pas dire les premières victimes. La menace est plus que sérieuse si l’on tient compte déclarations accusatrices des instances patronales largement relayées par une presse empressée.

Nous nous adresserons très bientôt aux différents candidats à la présidentielle dès qu’ils seront connus, sur leurs intentions à ce propos. Bien sûr, nous publierons leurs réactions avec la plus grande objectivité. En ces temps difficiles, il appartient à chacun d’être imaginatif et de faire émerger des méthodes et des modes opératoires de solidarité nouveaux.

C’est ce à quoi travaillent un certain nombre de professionnels du spectacle, mais aussi des gestionnaires éprouvés, dans le cadre du Groupe d’Intérêt Economique des Arts et de la Culture (GIEAC). Les réflexions et les échanges leurs permettent de faire des propositions cohérentes et crédibles, encore faut-il que les instances publiques ne restent pas sourdes à leurs sollicitations.