Entretien avec Chantal Brière, directrice du cours Simon, qui a succédé à Rosine Margat en 2010.

« Ici, on demande beaucoup aux élèves. Car, si l’on veut faire ce métier, il faut avant tout apprendre à travailler », explique Chantal Brière, directrice des cours Simon. Et quand on l’interroge sur une éventuelle pédagogie Simon, elle vous répondra, à l’instar de Rosine Margat, ancienne directrice, professeur illustre de l’école, disparue en 2010 : « Je n’en ai pas ou plutôt je n’en ai qu’une par élève, je fais du sur-mesure et non de la confection. La meilleure méthode est de ne pas en avoir, car chaque élève est original. » On entre au cours Simon par le biais d’une audition, puis l’élève intègre une classe dans laquelle les premières et deuxièmes années sont mélangées. Ensuite, ils ont le même professeur pendant trois ans, une façon de donner une cohésion à l’enseignement reçu. Au bout du premier mois, il y a un premier contrôle du travail. Puis, la directrice et les professeurs effectuent un deuxième contrôle au bout de trois mois, qui valide ou non l’admission du candidat dans une classe « Elève comédien ». Cette audition comporte la présentation d’une scène classique et moderne, et d’un choix de textes : vers, prose et fable. Les élèves reçus en première année développent leurs aptitudes, renforcent leur technique et s’essaient à l’interprétation sur un programme personnalisé avec des scènes classiques et modernes. Ils préparent l’examen de passage en deuxième année. Une fois admis en deuxième année, les élèves peuvent envisager une formation professionnelle d’acteur sur deux années.

Le Cours Simon,  fondé en 1925  compte 120 élèves