Entretien avec François Xavier Hoffman, directeur pédagogique du Cours Florent.
« Nous connaissons le parcours pédagogique de nos élèves et chaque élève a un dossier qui lui est attribué »
Pour François-Xavier Hoffman, directeur pédagogique des cours Florent, il faut s’adapter à l’évolution du métier : « Les élèves qui viennent aujourd’hui ne sont plus ceux d’il y a vingt ans et le métier de comédien évolue. Aussi, nous tenons à ce qu’ils aient un choix de disciplines artistiques variées ainsi que différents professeurs auxquels ils pourront se confronter durant les trois ans de formation. » Les cent dix professeurs recrutés sont triés sur le volet et tous sont des comédiens professionnels. Les élèves sont en moyenne vingt-cinq par classe. « Avec le nombre de professeurs et les disciplines proposées chez nous, il est rare que les élèves ne trouvent pas une pédagogie adaptée ainsi qu’un professeur qui leur convienne », explique le directeur pédagogique. Outre les cours de théâtre proprement dit, qui sont dispensés à hauteur de neuf heures par semaine, les élèves peuvent s’inscrire à des disciplines artistiques supplémentaires comme la danse, le chant, l’improvisation, ou encore apprendre à jouer la comédie en anglais, plutôt utile dans ce métier. Quant à l’évaluation des élèves, elle se fait sous forme d’échéances présentées devant l’équipe pédagogique tous les deux mois en moyenne. Quant à la sélection, elle n’existe pas vraiment au cours Florent, mais se fait d’elle-même. En effet, certains élèves quittent les cours en fin de la première année : « C’est un métier difficile où la concurrence est rude, qui exige travail, patience et endurance. Tous ne sont pas appelés à devenir comédien mais c’est bien d’essayer », conclut Thierry Mondford, le directeur de l’établissement.
Le Cours Florent fondé en 1967 compte 1400 élèves.
