Les jours rallongent, les bourgeons commencent à fleurir, le printemps s’annonce. Il n’y avait pas de meilleure période pour éclairer d’un rayon de soleil un festival qui fête les 20 ans d’une véritable institution.

Bien plus qu’une simple semaine de concerts, de pièces et autres expositions, c’est tout un réseau qui est mis à l’honneur et qui dévoile ses coulisses à l’occasion de l’Effet scènes, du 14 au 20 mars 2011.

Le réseau des Scènes nationales est le premier en France pour la production et la diffusion du spectacle vivant, présent dans 52 départements et 2 territoires d’outre-mer, et principalement dans des agglomérations ou des villes de tailles moyennes. Car l’aménagement du territoire, ça n’est pas seulement des routes, des trains, et des plans locaux d’urbanisme. L’aménagement du territoire c’est aussi la possibilité d’offrir à tous l’accès à des spectacles, des expositions, des œuvres quelles qu’elles soient. Des lieux, des scènes où le lien se crée entre l’artiste et son public.

Reflet de la diversité culturelle française

Pour que Paris ou les grandes villes de province ne drainent pas tous les spectacles, il était nécessaire de décentraliser. C’est ce que produisent ces 70 scènes nationales, et c’est ce travail qui bénéficie d’un coup de projecteur à l’occasion d’Effet scènes.

Ces scènes reflètent la diversité du paysage culturel français et permettent de soutenir la création artistique pour permettre à tous de bénéficier d’une offre variée.

Des lieux idéaux pour que tout artiste ait sa chance, ait une structure pour montrer ce qu’il sait faire, en somme les moyens de s’accomplir. Pour s’en convaincre, il suffit de citer quelques noms : François Morel, Arthur H, Jacques Gamblin, Cédric Klapisch, Denis Podalydès, Abdelmalik, Raymond Depardon…Tous sont passés sur ces scènes, y ont été produits. La liste de tous les autres serait ici trop longue à détailler. Ils sont moins connus, certes, mais tout aussi essentiel pour continuer à faire battre le cœur du spectacle vivant.

Dotées de moyens et d’outils de production, ces scènes nationales accompagnent durablement les artistes dans leur travail, participant ainsi au renouvellement de la création et à ce qui fait la richesse culturelle de notre pays.

Elles sont aussi le premier pôle d’éducation artistique et d’animation culturelle avec toute l’année des ateliers, des expositions des spectacles décentralisés, des interventions d’artistes que ce soit en prison, dans les hôpitaux ou plus
simplement dans des écoles. Ce sont au total 1.700 salariés permanents et un volume important de salariés intermittents du spectacle.

Opportunités

Pour vous, professionnels du spectacle, ce festival est donc l’occasion de nouer des contacts et d’en savoir un peu plus sur les actions au quotidien d’une des scènes de ce réseau et, pourquoi pas, de trouver des opportunités?

Grâce à un programme riche et divers durant ces sept jours vous pourrez assister à des ateliers, des conférences. Vous enrichir des autres et partager vos impressions. C’est aussi l’occasion de rencontrer un public. Des habitués, mais aussi de simples curieux.

Surtout, il y en a pour tous les goûts, et pour tous les métiers. Toutes les disciplines ou presque du spectacle y sont représentées : théâtre, danse, cirque, magie mais également musique, cinéma, photo ou encore art numérique.

20 ans, ça se fête. A l’heure d’une réforme des collectivités territoriales qui pourrait mettre en péril certains financements, l’histoire commune que se sont créées ces scènes nationales a besoin d’être célébrée pour continuer à s’écrire.

 

Lire aussi :

L’effet Scènes : redonner une visibilité aux scènes nationales

Coup de projecteur sur « le Grand R »  à la Roche sur Yon