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Julie Bertot et Antoine Gaston, jeunes dirigeants de
l’entreprise Rinato

costumesPour Julie Bertot et Antoine Gaston, l’investissement dans le projet RiNATO n’est pas dû au hasard. Intéressés depuis des années par la création d’entreprise, ils ont aussi des activités et des passions qui tournent autour du théâtre, de la musique et de la photographie. Rinato est donc né comme une évidence pour répondre à leur exigence : un projet utile, qui apporte un vrai service, dans un secteur qui les passionne.

En créant cette entreprise, la jeune Julie Bertot a comme objectif de redonner une nouvelle vie à des costumes de scène. Pour la plupart faits à la main, ces costumes uniques ne demandent qu’à renaître. « Un costume, ce sont des heures de travail, un costumier, un tailleur, des petites mains… ils sont fabriqués sur-mesure, de plus ils ont vécu sur scène et font rêver ! » explique Julie Bertot, la jeune dirigeante de cette petite entreprise.

Comme il est souvent impossible de réutiliser le costume pour la plupart des théâtres et opéras, les costumes sont stockés, parfois exposés, éventuellement jetés. « C’est à partir du moment où le costume est déclassé que nous intervenons. Nous préparons, réalisons les photos et les croquis, réalisons une fiche technique de chaque pièce et organisons la vente » explique la jeune femme.

Mais au-delà de la commercialisation, Rinato organise l’événement comme un véritable outil de communication personnalisé, pour différents types de structures, particulièrement les structures publiques.

Un pari qui porte ses fruits 

costmes2Bonne nouvelle pour Rinato, l’opéra de Rouen avec lequel l’entreprise avait signé son premier contrat, a décidé de renouveler l’événement tous les deux ans. A cette bonne nouvelle, s’ajoutent deux nouveaux partenaires : l’Opéra de Limoges et l’Opéra du Grand Avignon. D’autres opéras, tels l’Opéra Comique, l’Opéra de Bordeaux, etc… ont fait part de leur intérêt pour le service de Rinato. Fort de ces soutiens, Rinato ne s’interdit donc pas d’aller approcher des opéras étrangers. Un premier pas vers les opéras allemands a été engagé. Des perspectives qui n’ont pas fini de motiver les deux fondateurs qui sont aujourd’hui à la recherche de financements pour assurer le développement de l’entreprise. Courageux et dynamiques, on ne peut que souhaiter une belle réussite à ces jeunes entreprenants qui ont trouvé là un joli filon.